Nos kooikerhundje

Haka des Maoris (Cairnbraid Haka), notre mâle, est né en Belgique le 18 Avril 2008
Fyzz (Calvarina's Zola Zandora), notre femelle, est née en Finlande le 23 Juin 2010.
Iess (Cavalriina's Diess Delibes), notre 2eme femelle est née en Finlande le 05 mai 2013.
HISTOIRE
Le Canardier appartient à une vieille race hollandaise.
On trouve souvent des petits chiens qui ressemblent assez fort à notre Canardier actuel sur des peintures d'artistes du 17e siècle, comme par exemple JAN STEEN, mais aussi sur des oeuvres des 18e et 19e siècles.
William le Taiseux.
Il n'y a pas que sur des peintures que l'on trouve les ancêtres de nos Canardiers,
mais aussi dans des textes.
Pieter Hooft, un historien, avait déjà parlé dans son livre " histoires hollandaises "
de ce petit chien qui sauva la vie de William d'Orange en 1572 en grattant la
toile de sa tente, ce qui permit à William de s'éveiller à temps pour échapper
à une attaque des Espagnols.
Histoire récente :
Au début du 20e siècle, il était en voie de disparition du fait de la
raréfaction des canardières.
Mais la Baronne van Hardenbroek d'Ammerstol assura la sauvegarde et le
développement de la race.
Elle donna une mèche de poils et une image d'un Canardier à un marchand
ambulant qui lui chercha un couple à travers le pays.
C'est de cette manière qu'elle acquit la chienne " Tommie ", originaire de Frise,
qui est unanimement considérée comme l'ancêtre de tous les Canardiers actuels.
La première portée fut élevée en 1942 et porta l'affixe " van Walhalla ".
Reconnaissance.
La première déclaration du Canardier en tant que race fut faite lors d'expositions organisées par le "Raad van Beheer"( équivalent SCC ) en 1958, 59, et 61.
La reconnaissance provisoire de la race fut annoncée le 18 juin 1966, suite à quoi
les propriétaires de Canardiers purent inscrire leurs chiens dans le Registre
Provisoire.
"Nico", un petit-fils de la petite-fille de Tommie, Carlienke van Walhalla, fut le
premier Canardier à être inscrit au Registre Provisoire.
Plusieurs expositions furent encore organisées de 1967 à 1970 pour
répondre aux règles de reconnaissance en vigueur.
La reconnaissance officielle fut délivrée par le "Raad van Beheer"
le 20 décembre 1971
. A cette date le Standard fut validé.
STANDARD
Standard FCI n° : 314/19.10.2001/F
Chien hollandais de Canardière
( Kooïkerhondje )
Origine: Pays-Bas
Utiltisation : Ce petit épagneul qui travaillait et travaille encore si efficacement dans les canardières, est un vrai petit chien sportif débordant de vie. Il est bâti harmonieusement. Son poil est luisant, joliment coloré et forme de belles franges.
Classification FCI : Groupe 8
Chiens rapporteurs de gibier,
Chiens leveurs de gibier,
Chiens d'eau.
Section 2 Chiens leveurs de gibier.
-Sans épreuve de travail.
Bref aperçu historique : Cette race néerlandaise est maintenant officiellement reconnue. Le "Raad van Beheer" en a approuvé le standard officiel provisoire le 18 juin 1966. Ainsi qu'elle l'a fait pour de nombreuses autres races, la
Baronne van Hardenbroek a ajouté un fleuron supplémentaire à la liste des races néerlandaises. On produit maintenant des sujets de bonne qualité en nombre suffisant. La Journée Annuelle du Kooïkerhondje a contribué de manière importante au développement de cette race.
Aspect général : Chien remuant à robe panachée ( particolore ) , presque inscriptible dans un carré. La queue est bien garnie de franges, la tête est
portée haute.
Proportions importantes : La longueur du corps dépasse de peu la
hauteur au garrot. Crâne et museau à peu près de même longueur.
Comportement/caractère : Gai sans être bruyant, très dépendant de
son entourage, sociable, doux et éveillé.
TETE
Région crânienne :
Crâne : Assez large, modérément arrondi.
Stop : Nettement visible mais pas trop marqué.
Région faciale :
Truffe : Noire
Museau : Pas trop haut vu de profil.
Lèvres : Non pendantes.
Mâchoires / dents : Normalement articulé en ciseaux, articulé en pince admis.
Joues : Bien remplies.
Yeux: En forme d'amande, brun fonçé ; expression aimable et éveillée.
Oreilles : Moyennement grandes, attachées juste au-dessus d'une ligne qui va
de l'extrémité du nez à l'angle de l'oeil, portées tombantes et bien contre les joues.
Elles ne doivent pas avoir de blanc ; elles portent de longues franges et leur extrémité
est de préférence noire ( boucles d'oreilles ).
Cou: Droit et fortement musclé.
CORPS
Dos : Solide.
Poitrine: Bien descendue avec des côtes suffisamment cintrées.
Queue : Portée au niveau du dos ou légèrement au-dessus, jamais enroulée.
Elle est bien garnie de franges avec un panache blanc. La dernière vertèbre caudale atteint le jarret.
Membres :
Membres antérieurs : Droits, sans trop de franges.
Membres postérieurs : Les culottes forment de longues franges mais il n'y a pas de franges sous le jarret. Le jarret est suffisamment angulé.
Pieds: Petits, doigts bien serrés ; poils courts.
Allures : La démarche doit être harmonieuse et élastique, non relevée.
ROBE
Poil : Poil de longueur moyenne, droit ou légèrement ondulé, pas bouclé ni serré
contre le corps. Le poil n'est pas trop fin, d'un entretien facile ; le sous-poil est
bien développé.
Couleur: Plages nettement dessinées de couleur bien rouge orangé sur le blanc
de manière à ce que la couleur domine. Les chiens noirs panachés de blanc et les chiens tricolores ne sont pas admis.
Marques en tête : De préférence liste blanche avec joues rouge orangé.
Taille: Hauteur au garrot : environ 35 à 40 cm.
Défauts: Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un
défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement
descendus dans le scrotum.
DESCRIPTION
Le Canardier en détails :
Son nom :
Voici une version phonétique :
Cauille(Kooï), coeur(ker), honne(hon), tche(dje).
CAUILLE - COEUR - HONNE - TCHE : KOOÏKERHONDJE
Dit aussi : Kooïker-Cauille-coeur.
Nom français officiel : Petit chien hollandais de chasse au gibier d'eau. Ou chien de canardière, ce qui correspond déjà plus à la réalité de sa fonction ancestrale. En effet, il ne lève pas le gibier, ni ne le capture, ni ne le rapporte ! Nous verrons cela plus en détails dans le chapitre consacré aux canardières.
Que signifie-t-il ?
Kooï (Cauille)= canardière
Kooïker (Cauille-coeur)= l'exploitant de la canardière, le canardier.
Hond (Honnd)= chien
Hondje (Honne-tche)= diminutif : petit chien.
Kooïkerhondje signifie donc : petit chien de canardier ou Canardier.
Aspect général :
Hauteur au garrot : 35 à 40 cm, mâle presque carré, femelle légèrement plus longue. Le poids varie entre 9 et 12 kilos. Jolie robe plaquée contre le corps, formant franges et culottes.
Blanc avec taches rouge-orangé, des mèches noires au bout des oreilles ( appelées : boucles d'oreilles ). Un anneau noir à la queue, à la jonction du blanc et de la couleur, est apprécié mais pas obligatoire ( un chien avec une queue toute blanche n'en aura évidemment pas ).
Les yeux sont bruns foncés et en forme d'amande.
Les oreilles sont couvertes de franges, de longueur moyenne et portées contre les joues.
La queue est garnie d'un important panache blanc. Elle peut être partiellement colorée.
Pas de franges sous le jarret.
Fourrure :
Le poil supporte l'eau et ne retient pas beaucoup de poussière. La mue a lieu deux fois par an, au printemps et en automne et est plus importante chez la femelle que chez le mâle. Il est recommandé de le brosser régulièrement avec une brosse à poils rudes "type chiendent" . Et plus souvent pendant cette période de mue pour garder la robe en bonne condition. L'entretien est aisé.
Caractére :
Le Canardier est un chien de travail. Cela signifie qu'il a un grand besoin de mouvement. Celui qui passe son temps dans les fauteuils et ne va jamais plus loin que le fond du jardin, risque de développer des troubles du comportement, car il ne pourra se dépenser à fond.
Un mâle est normalement plus grand qu'une femelle. Il n'y a pas de grande différence de caractère, même si un mâle pourrait être plus enclin à se positionner en Chef de Meute. Mais cela est facile à corriger par une approche éducative adaptée. Un Canardier peut vivre 10 à 14 ans.
LA CANARDIERE
Les canardières sont une invention originale hollandaise et sont connues sous leur forme actuelle depuis plus de 600 ans.
A quoi ressemble une canardière ?
La canardière consiste en un étang avec une paire de bras latéraux de chaque côté.
Cet étang est le plus souvent entouré de sortes de haies de roseau tressé qui garantit la paix des lieux et protège du vent.
Les bras latéraux peuvent être comparés à de larges fossés incurvés vers leur extrémité où se trouve un piège à trappe. Ces canaux sont couverts de filets sur
lesquels seront posées des branches feuillues, le tout servant à empêcher les canards de s'envoler.
Sur la berge extérieure du canal se trouve aussi une série d'écrans de roseau tressé
disposés en arêtes derrière lesquels l'homme et son chien peuvent se déplacer à l'insu des canards.
Il y a des canards sédentaires qui vivent en permanence sur l'étang. Leur rôle est de leurrer leurs congénères sauvages et de les attirer sur la canardière.
Le chien de canardière.
Sa couleur va du rouge-orangé au jaune. Les anciennes gravures montrent des
chiens à poils longs aussi bien que courts.
Méthode de capture.
Chaque matin et chaque soir, l'homme choisit un canal latéral selon la direction du vent. Le sens du vent est important car les canards s'envolent toujours face au vent.
Une fois le canal sélectionné, il y lance de la nourriture. Les canards sédentaires le savent et s'y précipitent en nageant, entraînant à leur suite les canards sauvages.
C'est le moment pour le chien d'entrer en action.
Sous les indications de son maître, il marche successivement vers l'avant puis vers l'arrière de chaque écran, apparaissant et disparaissant à la vue des canards.
Ceux-ci peuvent entrevoir par intermittence le panache blanc de sa queue qui s'agite.
Ils sont intrigués et curieux et suivent les déplacements du chien-fantôme le long du canal, dans le tunnel.
L'homme se montre aux canards lorsque ceux-ci sont engagés assez loin dans le
tunnel. Les canards sédentaires connaissent le manège et font demi-tour. Ils ne craignent pas l'homme qui les nourrit, contrairement aux canards sauvages que la présence de l'homme empêche de suivre le mouvement des sédentaires de retour vers l'étang.
Il n'est plus possible pour les canards sauvages d'apercevoir l'étang une fois qu'ils ont
passé la courbe, aussi nagent-ils vers la lumière à l'extrémité du tunnel. Quand ils arrivent dans la cage, l'homme ferme la trappe.
Rôle du Canardier.
Faire des aller-retour entre les écrans est une tâche tout à fait spécifique du Canardier.
Un bon panache blanc (appelé "plume ") est également important. La curiosité des canards
est titillée du fait qu'ils n'entrevoient la "plume" que par intermittence.
Bien sûr, le travail à la canardière doit être silencieux , un aboiement effrayerait les canards.
C'est pourquoi le maître entraîne son chien aussi bien à la voix qu'aux gestes. Il doit y
avoir une coopération silencieuse entre eux. Cela permet même au chien de travailler seul si nécessaire, tout en gardant un oeil sur les mouvements de son maître.
Au cours des siècles précédents, le Canardier n'était pas autorisé à quitter la canardière, pas même la nuit. Il était donc usuel qu'il reste seul dans cette enceinte.
Le travail à la canardière est un cas unique d'interaction entre des canards (les sédentaires ), un homme et son chien dans le but de capturer d'autres canards,
sauvages ceux-là.
Ce n'est pas un travail de conduite comme un chien de berger avec son troupeau mais plutôt un "jeu" d'attraction. Cela demande beaucoup de dévouement, de patience et de connaissance professionnelle du comportement des canards et du chien pour arriver à ce résultat. Calme et silence sont impératifs !
Les canardières
Etang avec canards sédentaires
Canal latéral
Cage à trappe
Ecrans de roseau
disposés en arêtes
Quatre canaux latéraux, deux de chaque côté, pour
chaque direction du vent.
Mais la chose la plus importante à l'époque pour son maître était l'aspect utilitaire du chien.
C'était également le principal critère de sélection pour son élevage.
Voici les autres critères recherchés :
-Pas trop grand
-Actif
-Pas bruyant
-Attentif
-Aptitude à apprendre
-Une certaine autonomie
-Bonne foulée avec des virages courts
-Ardent destructeur de rongeurs
(son second "métier").
On peut assister à des démonstrations de travail de canardier avec des écrans de roseau lors de Journées organisées par le VHNK, le Club hollandais qui préside aux destinées de la race.
APTITUDES ET CARACTERE
Bien qu'il y aie encore des Canardiers qui travaillent aux canardières, la plupart ignorent tout de ce "métier". Le maître peut remplacer la fonction de canardier par :
-les jeux,
-l'obéissance,
-l'agility,
-le fly-ball,
-l'obérythmée
Il y a même des Canardiers qui sont :
-chiens d'aide pour handicapés
-ou chiens de décombre.
La liste n'est pas exhaustive tant l'intelligence de ce petit chien est vive et son désir de plaire à son maître fortement ancré en lui. Il aime apprendre et est curieux.
Caractère :
Le Canardier était à l'origine un chien de travail. Il assistait son maître aux canardières, gardait la maison et détruisait les souris et les rats.
C'est un chien gentil, joyeux et vivant, attentif et intelligent, désirant toujours travailler en partenariat avec son maître.
A la maison, il fait montre d'un haut degré d'adaptation. Selon les circonstances, il peut être calme et discret, ou au contraire joueur et plein de vie.
Toujours sur le qui-vive, il ne se manifeste que pour une bonne raison. Ce n'est pas lui qui aboiera à tort et à travers !
Il est assez sensible au bruit et aux cris, ne va pas volontiers vers les autres. Au départ il peut se montrer un peu réservé avec les étrangers, les enfants et les autres chiens. S'il se sent en insécurité, il est probable qu'il se mette à gronder ou à fuir. Mais une fois qu'il a fait connaissance, c'est le début d'une longue histoire d'amitié ponctuée de folles parties de jeu
Socialisation :
Toute éducation commence par la socialisation.
L'ajustement social commence déjà dès 3 semaines au sein d'une portée.
La période de 6 à 16 semaines est la plus importante pour le développement social du chien.
C'est aussi la période où il est assez facile pour le chiot d'apprendre des choses...positives ou négatives !
Pour les chiots timides, la socialisation est la chose la plus importante.
Un chien qui se sent en sécurité et confiant est un chien à qui l'on peut faire confiance .
C'est pourquoi l'éleveur puis le propriétaire doivent travailler à accoutumer le chiot à la
cohabitation avec les humains dans tout ses différents aspects.
Assurez-vous qu'il aie de fréquents contacts avec des enfants, des adultes et d'autres chiens, chats et animaux qu'il pourrait être amené à approcher ( cheval p.ex.).
Habituez-le à toutes sortes de bruits. Encouragez le chiot à accueillir les visiteurs, invitez des enfants et d'autres chiens chez vous, et emmenez le chiot en visite chez d'autres enfants et chiens.
Ne protégez pas le chiot quand il a peur mais ne le grondez pas non plus. Opposez à cette peur votre présence calme et détachée, donc rassurante, de chef de meute que rien n'émeut. Autrement dit, montrez-lui l'exemple. Tout chien est enclin à imiter le chef de meute. Un chiot ne met qu'un an à devenir adulte. Aussi, si vous commettez des erreurs, ce qui est humain, ne tardez pas à le reconnaître et à"corriger le tir".
Lorsqu'un chien ne comprend pas, dites-vous que l'approche utilisée n'est pas compréhensible pour lui et changez-en. Si vous n'y arrivez pas, faites-vous aider. Il y a partout de bonnes écoles d'éducation canine où l'on apprend au maître à parler chien.
L'ecole du chiot, dès l'âge de 9 -10 semaines, après les vaccinations, est primordiale pour son bon développement physique, psychologique et affectif. Le maître y apprend à reconnaître le langage corporel de son chien, et le chien apprend à mieux comprendre son maître et, tout aussi important, il apprend les règles qui régissent les rapports entre chiens.
Au final on obtient un chien gentil, tolérant envers ses congénères, obéissant, qui sera le bienvenu partout du fait de sa bonne éducation.
Le maître :
Pour un chiot, un adolescent ou un mature, l'ordre hiérarchique doit être clair. Le maître est le Maître, le chef de meute. Ce n'est qu'à cette condition que le chien se sent en sécurité : un adolescent de 7 mois apprend les limites et un chien adulte reconnaît sa place au sein de la meute ( ici la famille ).
Sans limites de la part du maître, un chien peut devenir assez dominant. La plupart du temps cela concerne surtout les mâles, mais il y a aussi des femelles dominantes.
Le sensible et intelligent Canardier n'a pas besoin d'une voix forte et d'une main dure. Fermeté et détermination suffiront à établir clairement la supériorité du maître. Le chien acceptera alors naturellement son statut inférieur.
Le maître doit faire travailler l'intelligence de son chien, son attention, son envie de faire équipe avec lui et la profonde confiance qu'il lui témoigne en lui consacrant beaucoup de temps. Il lui apprendra quelques tours, et des jeux de rapport d'objet lançé, puis caché, dans le jardin ou en promenade.
Les jeux stimulent la curiosité du chien et son aptitude à apprendre, et renforce la confiance et la complicité avec le maître.